Avant comprenons
la fonction des reins
Les reins sont donc chargés:
- du maintien de l'homéostasie
le maintien de l'équilibre
hydro-électrolytique et acido-basique
de l'organisme (contrôler les concentrations
d'électrolytes telles que
sodium, calcium, potassium, chlore; réabsorber des petites
molécules
telles que acides aminés, glucose, peptide)
- de l'élimination de déchets endogènes
provenant des différents métabolismes
essentiellement des produits
azotés, urée (catabolisme des protides),
créatinine, bilirubine,
hormones
- de la détoxification et élimination
de déchets exogènes comme les
toxines, les antibiotiques, les médicaments et leurs
métabolites.
LES
SYMPTÖMES
Au début, la
maladie ne provoque pas de
symptômes. Elle est donc généralement
et malheureusement
découverte à un stade tardif, par exemple
à l’occasion
d’une ultrasonographie. Au stade avancé, le cancer
du rein
provoque souvent des hémorragies,
généralement indolores et
ponctuées d’intervalles asymptomatiques.
C’est
pourquoi toute coloration rouge de l’urine doit
être
considérée comme un signe d’alarme et
faire consulter un
médecin sans tarder. L’hémorragie peut
toutefois se
produire très lentement, sans aucun symptôme,
jusqu’à ce
que la personne souffre d’une véritable
anémie, celle-ci
étant alors le premier signe du cancer. Le cancer du rein se
manifeste également sous la forme de vagues douleurs sur le
côté, de fatigue pouvant aboutir à
l’épuisement, parfois
de fièvre. Les examens de sang sont
caractérisés par une
vitesse de sédimentation très
élevée, ainsi que par une
augmentation du nombre de globules rouges et du taux de calcium
dans le sang. Enfin, il n’est pas rare que l’on
découvre la tumeur par des métastases osseuses,
pulmonaires ou
cérébrales, les cellules cancéreuses
ayant déjà migré dans
d’autres organes.
IRRIGATION SANGUINE DU REIN
LE
DIAGNOSTIC
Le cancer du rein est insidieux car
généralement l’examen clinique ne
révèle rien d’anormal.
C’est donc souvent suite à
l’apparition de troubles et à la prescription
d’une échographie
de l’abdomen que les tumeurs du rein sont
découvertes.
Pour établir un bilan précis, il faut :
Les résultats de ces examens permettent un
diagnostic immédiat car ils déterminent :
- si le cancer est resté contenu dans le rein,
- si les ganglions lymphatiques voisins sont
touchés,
- si les veines rénales sont atteintes,
- si le cancer a créé des
métastases dans les poumons ou ailleurs.
UNE
TUMEUR DU REIN DROIT
LE TRAITEMENT
Le traitement actuel du cancer du rein est avant tout
chirurgical et
consiste en une néphrectomie élargie (ablation
totale du rein, de la
loge rénale et de la surrénale). L'intervention
est complétée par un
curage ganglionnaire.
Dans certains cas (petite tumeur, tumeur
bilatérale, état général
altéré), une chirurgie partielle conservatrice
peut être discutée (ablation d'une partie du rein).
En cas de métastase unique, son ablation chirurgicale peut
être envisagée.
La
chimiothérapie est peu efficace dans le cancer du rein. Il
en est de
même de la radiothérapie, à laquelle le
rein n'est pas sensible.
L'immunothérapie
consiste à stimuler les défenses immunitaires de
l'organisme contre la
tumeur par l'injection de médicaments,
l'interféron et l'interleukine.
Dans
certains cas de petites tumeurs (inférieures à 3
cm), découvertes chez
des patients âgés ou en mauvais état
général, on peut envisager une
simple surveillance radiologique et échographique.
A
SAVOIR
Le cancer tue en France 150 000 personnes chaque
année, c'est à dire plus de 400
décès chaque jour. Un homme sur trois et une
femme sur quatre décèderont d'un cancer. Cette
hécatombe est encore plus grave pour les personnes jeunes et
actives, puisque le cancer représente 37% des
décès prématurés, loin
devant les accidents et les suicides.
Alors que l'on ne guérissait pas, ou si peu, il y
a seulement 30 ans, on sauve aujourd'hui plus d'une personne sur deux
et plus de trois sur quatre pour les enfants !
vous pouvez me contacter:j.knockert@free.fr